Archives sonores et audiovisuelles

Les Archives nationales conservent des archives sonores et audiovisuelles sur tout support analogique ou numérique et de provenances très diverses.
Un panorama de la collecte offre un instrument de recherche d’ensemble et général. Il donne un aperçu de l’ensemble de ces fonds.

D’où proviennent les archives sonores et audiovisuelles ? 

Les archives ont été produites par les ministères, par la présidence de la République ou par des opérateurs publics. 

Parmi les archives de cabinets ministériels, on trouve notamment des enregistrements de discours, de conférences de presse et de campagnes de communication institutionnelle. 

D’autres ensembles ont été produits par des services métier pour mener à bien certaines de leurs missions, illustrer certaines de leurs activités ou documenter les interventions des ministres. 

Ces ensembles sont parfois très vastes. Ils s’apparentent à une activité de production de documentaires comme la cinémathèque de l’Agriculture, celle du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, celle du CNRS Images ou encore celle de l’Ademe.

Des témoignages oraux

Une autre catégorie d’archives sonores résulte de la campagne d’enregistrements de témoignages oraux, effectuée par les Archives nationales entre 1981 et 2004. 

La majorité de ces entretiens témoigne du rôle joué par des hommes et des femmes au moment de la Seconde Guerre mondiale, mais ils portent aussi sur d’autres thèmes. 

Les Archives nationales conservent d’autres campagnes de témoignages oraux d’un très grand intérêt. Ils ont été réalisés par des institutions publiques, des fondations, des associations, des historiens ou des particuliers. 

Les archives sonores sont également représentées par les rushes des émissions de Radio France. Elles donnent à voir les coulisses, avant la fabrication, des émissions comme « Les Français donnent aux Français » de Clara Candiani ou « Là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet sur France Inter, véritables sociologies de la France. 

Des procès filmés

Les Archives nationales conservent également le fonds unique des captations des procès enregistrés, au titre des archives audiovisuelles de la Justice, pour leur intérêt historique majeur. 

Il s’agit des procès : 

  • Klaus Barbie ;
  • Badinter-Faurisson ;
  • des attentats terroristes 2015-2016 ;
  • des crimes contre l’humanité et du génocide des Tutsi au Rwanda, mettant en jeu la compétence universelle de la France.

Enfin, une autre partie de ces archives est constituée d’enregistrements sonores ou de films, donnés ou déposés par des personnes privées. Par exemple : 

  • les associations de lutte contre le Sida, Aides et Act Up ;
  • des fonds sur supports traditionnels des femmes et des hommes dont l’action politique, juridique ou culturelle peut être vue et entendue, comme avec les archives de Pierre Mendès-France, Jean Zay ou Gisèle Halimi.

Informations de consultation

La consultation est possible selon les conditions liées aux délais légaux de communicabilité au titre du code du patrimoine et des droits d’auteur régis par le code de la propriété intellectuelle.

Consultation en salle de lecture à Pierrefitte-sur-Seine

La consultation en salle de lecture se fait uniquement à partir des fichiers numériques (issus de la numérisation pour l’audiovisuel analogique) ou des fichiers natifs. 

De ce fait, la consultation est en différé et doit être demandée par mail à l’adresse : mav.archives-nationales@culture.gouv.fr

Deux cas de figures peuvent se présenter :   

  • soit les supports physiques disposent déjà d’une copie numérique ou les archives sont natives. Dans ces cas, la consultation pourra se faire rapidement ;
  • soit les supports ne sont pas numérisés. Il faudra alors un temps d’attente dont la durée sera communiquée au lecteur.
Consultation à distance

Les fichiers issus de la numérisation et nativement numériques peuvent faire l’objet d’une communication à distance. Les demandes seront examinées au cas par cas.

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