Emprunter une exposition itinérante des Archives nationales
Depuis 2018, les Archives nationales développent une politique de production d’expositions, de reproductions et/ou de facsimilés. Ces expositions sont mises à disposition des institutions ou des associations qui en font la demande, selon des conditions variables (en fonction de la nature du parcours et des conditions d’accueil), sous forme dématérialisée (fichiers à tirer et adapter par l’utilisateur) ou par le prêt d’éléments matériels.
Cycle Les Essentiels
Les Archives nationales ont présenté, entre l’automne 2021 et l’été 2023, le cycle Les Essentiels.
Objectif : donner à voir et à comprendre les documents iconiques de l’histoire de la nation.
Quatre documents ont ainsi été exposés. Les deux derniers ont été choisis par un vote du public.
- La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (1789)
- Le décret d’abolition de l’esclavage (1848)
- L’ordonnance instituant le droit de vote des femmes (1944)
- La loi d’abolition de la peine de mort (1981)
Comment se compose le dispositif ?
Chaque présentation comprend trois vitrines : l’une est consacrée au document central et les deux autres permettent de le contextualiser.
Chaque vitrine est accompagnée d’un panneau explicatif illustré.
Un livret de visite vient enrichir le propos. Il est disponible en trois langues : français, anglais et espagnol, ainsi qu’en Falc, braille et gros caractères. Ce livret inclut une transcription dactylographiée du texte du principal document. Une courte vidéo et une planche tactile complètent le dispositif.
Les Archives nationales peuvent mettre à disposition certains de ces éléments, suivant l’Essentiel emprunté.
Cycle Les Remarquables
Depuis l’automne 2023, les Archives nationales présentent le cycle Les Remarquables.
Objectif : donner à voir et à comprendre les documents les plus singuliers des fonds des Archives nationales.
Cinq documents seront ainsi exposés. Ils ont été choisis par un vote du public.
- Le rouleau d’interrogatoire des templiers, 1307
- Le discours de Simone Veil défendant le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse, 1974
- La convention de construction de la tour Eiffel, 1887
- Le portrait de Jeanne d’Arc par un greffier du Parlement de Paris, 1429
- Le testament de Victor Hugo, 1881-1883
Comment se compose le dispositif ?
Chaque présentation comprend trois vitrines : l’une est consacrée au document central et les deux autres permettent de le contextualiser.
Chaque vitrine est accompagnée d’un panneau explicatif et illustré.
Un livret de visite vient enrichir le propos. Il est disponible en trois langues : français, anglais et espagnol, ainsi qu’en gros caractères.
Ce livret inclut une transcription partielle du texte du principal document.
Une courte vidéo et une planche tactile complètent le dispositif.
Les Archives nationales peuvent mettre à disposition certains de ces éléments, suivant le Remarquable emprunté.
Déportées à Ravensbrück, 1942-1945
Entre janvier 1942 et septembre 1944, 9 000 femmes vivant en France sont déportées en Allemagne du fait de leur opposition au régime nazi. Environ 7 000 d’entre elles sont transférées au camp de concentration de Ravensbrück, principalement réservé aux femmes et situé à 80 km au nord de Berlin.
Une exposition d’originaux évoquant le parcours de 16 femmes déportées à Ravensbrück a été présentée aux Archives nationales, entre février et juin 2023, dans la salle d’exposition du site de Pierrefitte-sur-Seine.
À partir de cette présentation, une version itinérante a été conçue. Elle comporte les textes explicatifs ainsi que la reproduction des portraits de ces femmes et des pièces originales qui témoignent de leurs parcours.
Cette exposition est disponible sous forme de fichiers à imprimer, ainsi que sous forme d’un jeu de 16 bâches sur structures autoportantes.
À noter
Pour ces expositions, une demande préalable d’utilisation doit être adressée à : corinne.charbonnier@culture.gouv.fr.
Filmer les procès, un enjeu social
Depuis 1945, les procès dits historiques sont filmés : Nuremberg dès 1946, puis le procès Eichmann en 1961. Puis, la loi du 11 juillet 1985, initiée par Robert Badinter, crée en France les « archives audiovisuelles de la Justice ».
Les Archives nationales conservent ainsi des procès hors normes qui ont été filmés (soit 2 600 heures d’images), autour :
- de la Seconde Guerre mondiale :
- Klaus Barbie (1987),
- Paul Touvier (1994),
- Maurice Papon (1998),
- Faurisson contre Badinter (2007) ;
- du scandale sanitaire du sang contaminé (1992 et 1993) ;
- du scandale industriel AZF à Toulouse (2006 et 2017) ;
- de la dictature chilienne (2010) ;
- du génocide des Tutsi au Rwanda mettant en accusation Simbikangwa (2014 et 2016) ; Ngenzi et Barahira (2016 et 2018).
Filmer les procès est un acte qui renforce la transparence des débats et joue un rôle important dans la vie démocratique. Au fil de ces procès, le visiteur s’immergera dans l’approfondissement de la compréhension des événements, des parcours de vie et des coups de théâtre qui en forment la dramaturgie.
L’exposition originale, constituée uniquement de projections vidéo, a été présentée du 15 octobre 2020 au 18 décembre 2021 sur le site des Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine. Elle est disponible sous forme de fichiers vidéo et de textes explicatifs.
À noter
Pour cette exposition, une demande préalable d’utilisation doit être adressée à : martine.sinblima-barru@culture.gouv.fr
Simone Veil. Archives d’une vie
Le 1er juillet 2018, Simone Veil et son époux Antoine entraient au Panthéon. Les Archives nationales, en partenariat avec le Panthéon-Centre des monuments nationaux, se sont associés à l’hommage national en proposant l’exposition Simone Veil. Archives d’une vie, conçue à partir de ses archives privées et d’archives publiques la concernant, toutes conservées aux Archives nationales.
Installée sur les grilles extérieures du site de Pierrefitte-sur-Seine du 1er juillet au 31 décembre 2018, l’exposition est à la disposition des collectivités territoriales, des universités, établissements scolaires, médiathèques, municipalités, qui souhaitent l’emprunter, sous la forme de panneaux ou sous une forme électronique.
À noter
Pour cette exposition, une demande préalable d’utilisation doit être adressée à : valery.bataille@culture.gouv.fr