Interview de Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe
Publié / modifié le : 30/09/2025
Très attaché à la transmission et à l’histoire, l’ancien ministre de la Culture et de l’Éducation a confié ses documents personnels aux Archives nationales. Aujourd’hui président de l’Institut du monde arabe (IMA), il a accordé un entretien à Mémoire d’avenir n°60.En 2021, vous avez remis vos archives personnelles aux Archives nationales. Qu’est-ce qui motive cette démarche ?
Dans un premier temps, j’avais déposé ces documents à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec) à la création duquel j’avais un peu contribué. Je savais que les archives y sont remarquablement classées et leur consultation, aisée. Puis, je les ai confiées aux Archives nationales.
Le travail de conservation des Archives nationales est considérable, vital, mais c’est heureusement une activité qui n’est pas assumée par elles seules. Il y a aussi les archives radiodiffusées, par exemple, ou les archives filmées qui relèvent du travail de l’Ina.
D’autres acteurs y participent aussi : les archives municipales, départementales et régionales. Sans oublier les entreprises. J’ai d’ailleurs contribué à la création des Archives du monde du travail, situées à Roubaix (Nord).
Les associations participent également à cette démarche. En ce moment, les animateurs des mouvements LGBT sont à la recherche d’archives qui documentent leur propre histoire.