Centre d’onomastique
Dès sa création en 1961, le centre d’onomastique a établi des bibliographies. En deux volumes, l’ouvrage « L’Onomastique française » reprend les références bibliographiques de l’onomastique du territoire français métropolitain, des origines à 1985.
L’activité bibliographique du centre
L’établissement de bibliographies a constitué, dès sa création en 1961 et pendant les trente premières années de son existence, l’un des principaux objectifs du centre d’onomastique.
Accomplie de manière à la fois rétrospective et courante et principalement conduite par Marianne Mulon, créatrice et première responsable du centre, cette activité passa par le dépouillement de bibliographies existantes comme de nombreux titres de périodiques, des revues spécialisées aux revues généalogiques en passant par celles des sociétés savantes et d’histoire locale. Cependant, le dépouillement ne se limita pas à l’onomastique proprement dite.
Dès le début, on choisit en effet de relever non seulement ce qui concernait les noms et leur histoire, mais aussi tout ce qui permettait de les comprendre ou de les expliquer : légendes locales, découvertes archéologiques, patois et termes géographiques, botanique et géologie, limites administratives et religieuses, culte des saints, etc.
Il ne se limita pas non plus au seul territoire français : les fichiers du centre comprennent de nombreuses références concernant l’onomastique européenne et extra-européenne.
Le résultat de cette entreprise s’incarne dans les volumineux fichiers du centre (qui ne sont aujourd’hui plus tenus à jour). Il s’incarne également dans deux volumes imprimés, aujourd’hui consultables au format Pdf.
La bibliographie de l’onomastique française
Publiés en 1977 et en 1987, ces deux volumes, établis par Marianne Mulon, reprennent au sein de cet ensemble les références bibliographiques qui intéressent spécifiquement l’onomastique du territoire français métropolitain. Ils couvrent une période allant des origines à 1985.
Cette bibliographie se veut objective et non critique. Classées selon un plan géographique et thématique, les 12 000 notices qu’elle contient n’y sont pas hiérarchisées : un ouvrage de référence ou de synthèse y voisine avec un article portant, par exemple, sur le nom d’un lieu-dit. Aussi est-il conseillé, pour une première approche ou une recherche rapide, de consulter en parallèle l’orientation bibliographique, restreinte aux seuls ouvrages de référence.
Au fait à présent du parti et de la conception de cette bibliographie, le lecteur trouvera dans les deux volumes de L’Onomastique française un outil de travail indispensable pour toute recherche approfondie sur un thème, un mot ou un nom, une région.