Exposition

Faux et faussaires - Du Moyen Âge à nos jours

Du 15 octobre 2025 au 02 février 2026

Affiche de l'exposition

Date et horaire

Du 15 octobre 2025 au 02 février 2026

Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 17 h 30 Samedi et dimanche de 14 h à 17 h 30 (à partir du 18 octobre : de 14h à 19h) Fermeture les mardis, le 25 décembre et le 1er janvier

Lieu

Le musée des Archives nationales – L’hôtel de Soubise - 60, rue des Francs-Bourgeois - 75003 Paris

Accès

Public

Tous publics

Tarif

Gratuit

Les contrefaçons de billets, de documents, d’œuvres d’art ou d’objets manufacturés – témoignent d’un savoir-faire et d’une audace toujours plus poussés. Les "fake news" d’aujourd’hui, rivalisent d’inventivité avec les fausses nouvelles d’autrefois. Leurs histoires " vraies " sont parfois plus romanesques que la fiction ! Ce sont elles que les Archives nationales proposent de découvrir, du 15 octobre 2025 au 2 février 2026, à travers l’exposition "Faux et faussaires - Du Moyen Âge à nos jours".

Le faux à travers le temps

Copies, répliques et imitations ne sont pas condamnables à condition qu’elles ne prétendent pas être authentiques. En revanche les faux qui se présentent comme authentiques sont bel et bien dangereux. C’est l’intention de tromper qui fait le faux !

Face à un sujet aussi vaste, les Archives nationales ont choisi de centrer leur propos sur la France, en l’illustrant avec une quinzaine d’histoires étonnantes et plus de 100 pièces exposées telles que le crâne de cristal, une sirène empaillée ou le célèbre faux bordereau au cœur de l’affaire Dreyfus. Documents et objets permettent d’explorer le point de vue de trois figures-clés : le faussaire, l’expert et le dupé.

Trois regards sur le faux : le faussaire, l’expert et le dupé  

La figure du faussaire est complexe et ambivalente. La plupart du temps, le faussaire est un escroc peu sympathique. Sa ruse et ses prouesses techniques peuvent parfois emporter une certaine admiration. Fraudeur, escroc, truqueur, contrebandier, sont les autres noms qui désignent le faussaire et reflètent souvent sa vraie nature.

Face à la menace, les experts ont développé des méthodes de plus en plus sophistiquées pour traquer les faux. À chaque avancée technologique dont use le faussaire correspond une nouvelle riposte des experts afin de le débusquer. En établissant des règles infalsifiables d’authenticité, les experts sont parfois pris en défaut, tant leur tâche est complexe.

Malgré l’intervention de ces experts, il reste une victime : le dupé. Sans lui, le faussaire ne serait rien. Le dupé serait-il un naïf prêt à croire n’importe quoi ? Serions-nous moins crédules que ceux qui se sont fait prendre et dont il est facile, a posteriori, de se moquer ?

La méthode critique

Face à la prolifération des faux, la méthode critique demeure plus que jamais un outil essentiel pour tous ceux qui cherchent à distinguer le vrai de l’inauthentique.  Tous les domaines sont concernés : plus que jamais, il faut douter, vérifier et garder une distance objective…

C’est dans cet esprit que la Banque de France propose, en complément de l’exposition, un atelier pédagogique baptisé TRI – « Toucher, Regarder, Incliner ». Conçu pour sensibiliser les visiteurs à l’identification de faux billets, il leur offre l’opportunité de passer de la théorie à la pratique de manière ludique et stimulante. Une invitation à s’interroger, à observer, à faire preuve « d’esprit critique » au meilleur sens du terme !

 Les Archives nationales remercient La Banque de France pour son soutien en faveur de l’exposition Faux et faussaires - Du Moyen Âge à nos jours.

Installations artistiques

En complément de l’exposition, les Archives nationales présentent, dans les salons de l’hôtel de Soubise, quatre œuvres sur le thème des fakes news : « G255, 2020 » d’Alain Josseau,  « Google maps Hacks »de Simon Weckert, « Fake Truth  » de Tsila Hassine et Carmel Baarnea Brezner Jonas et « Truchement » de Tami Notsani.

Commissariat scientifique
•    Marie-Françoise Limon-Bonnet, directrice des Archives nationales, conservatrice générale du patrimoine, Archives nationales. 
•    Aude Rœlly, conservatrice générale du patrimoine, responsable du département de l’Exécutif et du Législatif, Archives nationales. 
•    Arnaud Manas, chef du service du patrimoine historique et des archives de la Banque de France.

Commissariat technique
•    Marine Benoit-Blain, chargée d’expositions au département de l’Action culturelle et éducative, Archives nationales.

L'exposition en images

Instructions pour l’usage de faux papiers, organisées par villes, mises au point par Michel Bernstein pour Défense de la France, [Seconde Guerre mondiale] Archives nationales, 72AJ/2068
Instructions pour l’usage de faux papiers, organisées par villes, mises au point par Michel Bernstein pour Défense de la France, [Seconde Guerre mondiale] Archives nationales, 72AJ/2068
Panoplie de faussaire pour la réalisation de faux bons de la Caisse patriotique, faux assignats et autres faux, 1790-1792 Archives nationales, Z/3/102
Panoplie de faussaire pour la réalisation de faux bons de la Caisse patriotique, faux assignats et autres faux, 1790-1792 Archives nationales, Z/3/102
Billet de 100 francs Bonaparte falsifié par Ceslaw Bojarski, [années 1960] Banque de France, 6FID13_426
Billet de 100 francs Bonaparte falsifié par Ceslaw Bojarski, [années 1960] Banque de France, 6FID13_426
Faux permis de conduire de Pierre Brossolette, au nom de Philippe Baron, daté de 1939 Archives nationales, AG/3(2)/42
Faux permis de conduire de Pierre Brossolette, au nom de Philippe Baron, daté de 1939 Archives nationales, AG/3(2)/42
Dessin d’une sirène expertisée par la commission de l’exploration scientifique du Mexique, 1864 Archives nationales, F/17/2914/3
Instructions pour l’usage de faux papiers, organisées par villes, mises au point par Michel Bernstein pour Défense de la France, [Seconde Guerre mondiale] Archives nationales, 72AJ/2068 Panoplie de faussaire pour la réalisation de faux bons de la Caisse patriotique, faux assignats et autres faux, 1790-1792 Archives nationales, Z/3/102 Billet de 100 francs Bonaparte falsifié par Ceslaw Bojarski, [années 1960] Banque de France, 6FID13_426 Faux permis de conduire de Pierre Brossolette, au nom de Philippe Baron, daté de 1939 Archives nationales, AG/3(2)/42

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